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  • Photo du rédacteurMarc-Henri Sandoz

Comment regardons-nous nos corps?


Nous sommes nos corps, nous sommes présents au monde dans et par nos corps. Rien de ce que nous vivons, ressentons, expérimentons, pensons, ne se passe ailleurs que dans et par nos corps. Même nos pensées, nos intuitions, nos émotions sont des mécanismes physiques. De ce fait, aimer nos corps, c’est nous aimer nous-mêmes, avoir une saine relation avec nos corps, c’est avoir une saine relation avec nous-mêmes.


Pourtant notre culture nous incite à une relation qui peut vite devenir malsaine avec nos corps. Avant tout elle met beaucoup d’accent sur l’image, et beaucoup d’accent également sur la performance. Ainsi nous sommes depuis notre enfance poussés dans une relation avec nos corps orientée autour de l’image et de la performance. Nous jugeons nos corps et donc nous jugeons nous-mêmes en fonction de l’image que le miroir ou les autres, nous renvoient, et en fonction des performances qu’il est capable d’accomplir: nous valorisons la beauté, la séduction, la productivité au travail, au sport, dans sa capacité à nous communiquer du plaisir par le biais du sexe, de la nourriture, des divers plaisirs des sens, et de la satisfaction et des gratifications liée à notre productivité.


Nous traitons notre corps, et donc nous nous traitons nous-mêmes, en fonction de cela: nous essayons de l’améliorer, nous sommes fiers ou rassurés de ce qu’il arrive à faire, et avons honte de ce qui lui est difficile ou impossible. Nous aimons ou avons honte de nos corps en fonction du reflet que nous renvoie notre miroir ou du regard des autres. Nous portons sur nous mêmes un regard qui oscille entre la fierté et la honte, l’acceptation et le jugement, l’amour et la haine, mais toujours en fonction de l’image ou de la performance.


Ce qui se passe là, c’est que nous objectivons nos corps, comme s’il y avait nous d’un côté, et notre corps de l’autre. Cela crée une illusion de distance entre nous et nos corps, et cette distance est trop souvent une brèche par laquelle entre le malheur, le mal être, les complexes, la honte, la dureté, toutes sortes de souffrances et de comportements qui nous font du mal. En méditant, vous pouvez prendre conscience de cette distance, voir ce qui se met entre vous et votre corps, entre vous et vous-même, prendre conscience des manières dont votre regard est faussé et découvrir un autre regard. Ce qui va en résulter, c’est une meilleure relation avec vous-mêmes comme vous êtes, avec votre âge, vos limites, vos faiblesses, vos handicaps, vos douleurs ou vos maladies, de même qu’avec vos forces, vos capacités, vos beautés.


Découvrez cela par vous-même en vous inscrivant au prochain atelier de méditation thérapeutique, samedi 11 juin de 10h à 12h, en ligne ou à Lutry. Je vous y conduirai dans une pratique de méditation qui vous aidera à améliorer votre relation avec votre corps. Cet atelier est accessible à toutes et tous, que vous n’ayez aucune expérience de la méditation ou que vous soyez un méditant confirmé.


Et joignez-vous à mes cours de méditation, le mardi tous les quinze jours en ligne, de 20h à 21h.

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